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Mythologie d'un fumiste
29 juillet 2007

Transformers (ou l'histoire de camions qui s'transforment en robots !!!)(Risque de spoilers=Aurélie tire-toi vite !)

J'ai vu Transformers. (affirmation transcendante, genre je l'ai vu deux semaines avant tout l'monde alors que non ! lol) Première constatation: Transformers est bel et bien le meilleur film de l'été (même s'il est pas encore fini) et il se classe aisément parmi les meilleurs films de cette année 2007 aux côtés de 300, Pirates des Caraïbes 3 ou encore Rocky Balboa.

2007_transformers_026Les raisons du succès s'articulent sous la forme de la Sainte-Trinité suivante: ILM, Michael Bay (et Spielberg pas loin), Shia LaBeouf. En effet, la première chose qui saute aux yeux quand on regarde le film c'est le travail titanesque réalisé par les équipes d'Industrial Light & Magic. Chaque transformation de voitures, camions, hélicoptères ou avion en robot est un tour de force de plus à mettre à l'actif des petits lutins de George Lucas. Je suis pas forcément le plus grand fan de Lucas (bien qu'étant un Star Wars nerd^^) mais force est de constater qu'en l'état actuel des choses ILM est bel et bien une longueur d'avance devant toutes les autres équipes d'effets spéciaux. Les robots bien qu'entièrement conçu en CGI se fondent parfaitement dans les parties live du film, comme si Bay avait travaillé avec de gigantesques figurines articulés dans un décor encore plus gigantesque, mais non, vous ne rêvez pas ce sont bel et bien des effets spéciaux. Dans le genre, la scène d'introduction des Autobots est en cela assez croustillante, on a juste l'impression d'être dans un énorme show up de tuning futuriste lol

transfo_battleAu vu du film on se demande d'ailleurs s'il en aurait été la même chose à travers la caméra d'un autre. Connu pour ses films d'actions toujours plus pétaradant (Bad Boys 1&2, Armaggedon ou encore Pearl Harbor), Bay a cependant amorcé un léger virage avec The Island, son premier film de science-fiction, rondement bien mené et bien plus intelligents que ses derniers métrages. C'est d'ailleurs cette capacité à faire littéralement sauter l'écran à travers une surenchère toujours plus extrème d'action qui a décidé du choix du réalisateur pour cette adaptation des Transformers, et je dois dire que c'est une bien belle victoire. Deuxième essai transformé pour Michael Bay, Transformers c'est presque autant son succès à lui que celui d'ILM. Constamment au plus près de ses (véritables?) stars, les robots, Michael Bay les bichonne et les traite comme de véritables divas. Pour preuve les nombreux ralentis gargantuesques dont ils usent et abusent parfois mais sans jamais lasser le spectateur pour autant. Bay sait parfaitement que la fanbase de Transformers est énorme, et que les spectateurs qui paieront leur billet pour voir le film seront bel et bien là pour voir des robots se bastonner le coquillard et rien d'autre ! Mais, malgré cela, il ne se contente pas de simplement satisfaire les attentes du spectateur. Pour preuve on ne voit pas trace d'un robot (mis à part l'hélicoptère dans la scène d'ouverture) pendant une bonne demi-heure, Bay joue avec les attentes du spectateur. Comme lorsqu'il montre les soldats américains dans le désert, il film l'ombre du robot, le sillon qu'il trace en se faufilant sous les dunes, et au moment ou on ne s'attend plus à le voir il le fait émerger du sable dans un de ces ralentis géniaux que j'ai évoqué plus haut, comme si c'était la plus belle chose qu'on ait jamais vu de nos vies. Et le talent du réalisateur est là justement. Bien que conscient du public ciblé par le film, il ne se laisse jamais emprisonner par un cahier des charges prédéfini. Il filme chaque robot avec une élégance et un esthétisme rarement vu dans un film de ce genre. Il assume pleinement le premier degré de son film et sa réalisation en devient dès lors bien plus fluide et jouissive. Petit bémol cependant, il arrive encore à Michael Bay d'être un peu trop enthousiaste, trop près de l'action et de gâcher quelques plans. Mais sur 2h24 de films dont pas une seule d'ennui ou de redondance on peut aisément le pardonner.

shia_labeouf_transformers_2Transformers est également l'occasion de découvrir (pour le grand public en tout cas) la prochaine mégastar hollywoodienne, j'ai nommé Shia LaBeouf. Les fidèles de mon blog le connaissent déjà (j'ai pas d'fidèles mais c'est une phrase qui a la classe). Comme je le disais le succès du film réside dans la réalisation décompléxée de Bay, les effets visuels d'ILM mais également la prestation de Shia. Tantôt héroïque, tantôt lâche, tantôt maladroit, tantôt fort comme un roc et souvent hilarant, Shia LaBeouf confirme son statut de star montante. Le seul doute que j'avais quant au film justement c'était de savoir comment il allait être abordé du point de vue de l'humour justement. Plutôt comme un pur film d'action, ou plutôt "à la Die Hard". Et en ce sens j'étais soulagé de voir Shia au générique, ou encore Anthony Anderson ou dans une moindre mesure John Turturro. Pour ceux qui comptent voir le film, la scène du plâteau de donuts et de la théorie d'Anthony Anderson est tout bonnement hilarante ! Et LaBeouf prouve son talent comique dans chaque plan dans lequel il apparaît, mais non content de s'affirmer en tant qu'acteur comique, il fait également preuve d'un charisme rare chez un acteur de son âge.

Comme je le disais donc, Transformers c'est l'histoire d'une Sainte-Trinité qui fonctionne comme rarement dans le cinéma d'action et le grand divertissement. En espérant que des leçons en seront tirés et qu'on verra un peu plus de films comme ça...(avec tous les films à gros budget qui s'annoncent ce serait pas plus mal !).

PS: Pour finir, même si c'est pas la trouvaille du siècle, Megan Fox, pour nos amis, les hommes.

megan_fox

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